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production des séries Carnets d'Utopie
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6 avril 2013

58- Inspiration pour tournage à Belfast - to feel Belfast and prepare the shooting in may 2013

To feel Belfast, I think the book which wrote in 1996 by Robert McLiam Wilson, "Eureka street", is the best entry to meet people who live in Belfast. This book is very closed of "Dublin's people" of James Joyce in his spirit.

Edition 10/18 en France... Je prends la liberté d'exposer quelques extraits pour que cette "lecture minimale" suscite votre désir de découvrir cette oeuvre contemporaine majeure, mais aussi, pour la troupe de cinéma Borders 2.0 qu'elle y puise son inspiration afin de "rentrer en contact" avec cette ville "excessivement humaine".

Extrait 1 : "les gamins du quartier y écrivaient des tas de trucs par bravade ou besoin d'initiation. Mais c'étaient des broutilles et les flics étaient trop occupés ailleurs pour les enquiquiner. Tous les mois environ, un vieux type à l'esprit civique qui habitait à côté venait à repeindre ce pan de mur. Et puis les gamins recommençaient. C'était devenu rituel, qui me permettait même de savoir à quel moment du mois on était. Une bataille épique ety presque touchante, très Belfast. Les gamins grigffonnaient les sigles classiques des deux cmaps : IRA, INLA, UVF, UFF, UDA, IPLO, FTP (Fuck The Pope), FTQ (Fuck The Queen) et une fois, variante hilarante, FTNP (Fuck The New Pope)."

Extrait 2 : "Il y avait trois versions fondamentales de l'histoire irlandaise : la républicaine, la loyaliste, la britannique. Toutes étaient glauques, toutes surestimaient le rôle d'Olivier Cromwell, le vioque à la coupe de cheveux foireuse. J'avais pour ma part une quatrième version à ajouter, la Version Simple : pendant huit siècles, pendant quatre siècles, comme vous voudrez, c'était simplement tout un tas d'irlandais qui tuaient tout un tas d'autres irlandais."

Extrait 3 : "Mais indépendamment du nombre de ses habitants et de sa taille, elle est magique. Cette nuit-là, les rues exhalent une odeur lasse et éventrée, l'air est plein de regret et de désir. Le temps semble passer et passé. La ville apprend à veillir. Et indépendamment de la magie ou de l'éclat, vous pouvez lire les signes. Vous avez vu les drapeaux, les inscriptions sur les murs et les fleurs sur le pavé. Voici une ville où les gens sont prêts à tuer et à mourir pour quelques bouts de chiffon colorés. Telles sont les habitudes de deux populations dotées de différences nationales et religieuses remontant à quatre ou huit siècles. Le drame, c'est que toute la différence jadis notable a aujourd'hui fondu et que chacun des deux populations ne ressemble à aucune autre, sinon à l'autre. C'est une aberration, une énigme qui corrompt le sang. Il n' y a pas de révolution, seulement une mortelle convolution. Au coeur de la nuit, Belfast et ses haleines tièdes susurrent néanmoins que la haine est chose divine. Il ne faut pas chercher à comprendre, mais si vous luttez pour la suivre aveuglément, elle vous tiendra chaud pendant la nuit."

Extrait 4 : "Qu'éveillait en moi ce cessez-le-feu annoncé avec tambours et trompettes? C'était une grande nouvelle. Un événement majeur. Mais que signifiait-il pour moi et le groupe minuscule de mes amis? Assis sur mon pas de porte ce soir-là, j'ai ressenti trois choses. D'abord, j'ai eu l'impression que Belfast avait enfin arrêté de fumer. Une habitude vieille de vingt-cinq ans et cent jours venait de se terminer. J'ai redouté les symptômes de renonce. Qu'allions-nous faire désormais de nos aprrès-midi? Comment nous débrouiller pour avoir l'air cool? Puis j'ai ressenti de la fureur. Rien n'avait changé. Les mecs encagoulés avaient appelé ça une victoire, mais leur situation était exactement la même que vingt-cinq ans plus tôt. Trois mille personnes étaient mortes, plusieurs milliers d'autres avaient été battues, blessées ou amputées, et nous avions tous connu une trouille bleue pendant presque tout ce temps-là. A quoi cela avait-il servi? Qu'avait-on accompli?"

"The neighborhood kids are writing lots of stuff out of bravado or need initiation. But these were trifles and the cops were too busy elsewhere to annoy. Every month about an old guy in the civic spirit that lived next door had to repaint this wall. And then the kids begin again. It became ritual, which allowed me to even know what time of the month it was. ety An epic battle almost touching, very Belfast. grigffonnaient The kids acronyms classic two Cmaps: IRA, INLA, UVF, UFF, UDA, IPLO, FTP (Fuck The Pope), FTQ (Fuck The Queen) and time variant hilarious FTNP (Fuck The New Pope). "

"There were three basic versions of Irish history: the Republican loyalist to the British. Glaucous All were all overestimated the role of Oliver Cromwell, the wrinkly the lousy haircut. I for my part to add a fourth version, Version Simple: for eight centuries, for four centuries, if you like, it was just a bunch of irlandias qyui killed a whole bunch of other Irish. "

"But regardless of the number of its inhabitants and its size, it is magical. That night, the streets exude an odor tired and gutted, the air is full of regret and desire. Seems to spend time and past. city learns to grow old. Independently magic or sparkle, you can read the signs. Did you see the flags, inscritions on the walls and flowers on the pavement. Below is a city where people are willing to kill and die for a few pieces of colored cloth. Such are the habits of two populations with national and religious differences up to four or eight centuries. drama is that the difference once notable today melted and each the two populations is unlike any other, except to another. This is an aberration, a puzzle which corrupts the blood. It n 'there is no revolution, only a mortal convolution. At the heart of the night, and Belfast warm breath whispering, however, that hatred is something divine. should not try to understand, but if you struggle to follow blindly, it will keep you warm during the night. "

 
"I awakened in the cease-fire announced with fanfare It was big news. A major event. But what did it mean for me and my tiny group of friends? Sitting on my doorstep that evening, I felt three things. Firstly, I felt that Belfast had finally stopped smoking. Habit old twenty-five years and one hundred days had ended. I dreaded symptoms waived. What were we going to do now our afternoon aprrès How we manage to look cool? Then I felt rage. Nothing had changed. hooded guys had called it a victory, but their situation was exactly the same as twenty-five years earlier. Three thousand people died, thousands more were beaten, injured or amputated, and we all had a blue funk for most of that time there. What had it been? acompli What was there? "

 

 

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