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production des séries Carnets d'Utopie
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6 mars 2021

332- A quoi ça sert un projet de cinéma? Why make a cinema educative action?

Qui dit que la jeunesse n'est pas impliquée? Qu'elle n'est que problèmes? Car n'est-ce pas le moment où les adultes, tous les adultes, devraient être au contraire là pour la protéger et organiser un cadre avec elle pour qu'elle prenne sa place au sein de la société? Ce n'est pas en l'infantilisant davantage et en lui coupant tous les moyens de grandir correctement que nous, adultes, en tant que parents, collectivités locales, institutions, gouvernants, n'éviterons notre désertion et le désoeuvrement qui mène les jeunes à défier l'autorité, une autorité qu'ils souhaiteraient plus exemplaire peut-être. 

En écartant la culture de l'essentiel, une partie des adultes, me semble-t-il, est revenu sur ce qui fait société, ce qui la construit, voire même, ce qui fonde notre constitution, le droit au bonheur commun. Et comment peut-on faire commun quand "on" décide que tout ce qui peut nous permettre de faire ensemble n'est plus une priorité bien au contraire? Donnons-nous les moyens de redevenir exemplaires, nous adultes, pour que la jeunesse ait la voix qu'elle doit avoir pour qu'elle puisse avoir le temps de trouver sa voie.

A quoi sert la culture, la culture cinématographique, l'exemple du projet "Don't be the next" remplace de longs discours. Sur trois ans, une salle de cinéma et la communauté éducative d'un collège, en particulier, avec une professeure d'Allemand, une professeure d'Histoire et Géographie et un professeur d'Anglais, se sont réunis autour d'un parcours cinéma "vivre le le cinéma et l'Europe" (4 films européens en salle de cinéma + 3 animations en classe de 1h "apprendre à lire les images les sons" + 1 atelier écrire et produire un film pour le grand écran de 2h + 1 atelier de réalisation de 3h "apprendre à écrire avec des images et des sons") pour que les élèves aient envie d'être acteurs de la société, en filmant le monde pour le transformer, en luttant contre le harcèlement scolaire et les jeux dangereux qui traversent les établissement scolaires. 

Le film qu'ils ont écrit, joué et réalisé (accompagnés par deux cinéastes Franck Brahmi et Stéphane Cazes), sur 3 ans, en 3 périodes, constate sans se cacher les yeux et surtout ouvre le champ des possibles mesures que, nous, adultes, pourrions prendre pour que l'école soit un lieu de paix, d'apprentissages, d'émancipation et de créativité.

Who says the youth are not involved? That she is only problems? Because isn't this the moment when adults, all adults, should instead be there to protect her and organize a framework with her so that she takes her place in society? It is not by infantilizing it more and by cutting off all the means to grow up properly that we, adults, as parents, local communities, institutions, rulers, will not avoid our desertion and the idleness that leads young people to to challenge authority, an authority that they would perhaps wish to be more exemplary.

By setting aside culture from the essential, some of the adults, it seems to me, have returned to what makes society, what builds it, and even what founds our constitution, the right to common happiness. And how can we get together when "we" decide that everything that can allow us to do together is no longer a priority, on the contrary? Let us give ourselves the means to become exemplary again, we adults, so that young people have the voice they must have so that they can have time to find their way.

What use is culture, film culture, the example of the "Don't be the next" project replaces long speeches. Over three years, a cinema hall and the educational community of a college, in particular, with a German teacher, a History and Geography teacher and an English teacher, came together around a cinema journey. "living the cinema and Europe" so that the students want to be actors in society, by filming the world to transform it, by fighting against school bullying and the dangerous games that run through schools.

The film they wrote, played and directed (accompanied by two filmmakers Franck Brahmi and Stéphane Cazes), over 3 years, in 3 periods, observes without hiding our eyes and above all opens the field of possible measures that we adults , could take so that the school is a place of peace, learning, emancipation and creativity.

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