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production des séries Carnets d'Utopie
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27 juin 2013

76- Evaluation de la première version montée de Belfast - evaluation of the first editing of Belfast's film of Utopianotebook

Mardi 25 et mercredi 26 juin, la troupe de cinéma Borders 2013 s'est réunie aux Cinémas du Palais à Créteil pour la reprise de la série Carnets d'Utopie 2013 et la préparation de la deuxième partie à Gdansk du 14 au 21 juillet. Cette réinitialisation de "la sculpture cinéma Carnets d'Utopie" s'est faite en deux temps. Le premier temps a été consacré à l'évaluation de la version 1 du montage de la partie 1 tournée à Belfast en mai dernier et par incidence un retour sur les erreurs du tournage par Thomas Ozoux, réalisateur et directeur de la photographie. Le deuxième temps a permis de rebondir sur "la matière première", repérer tous les manques afin d'ouvrir des pistes dans l'approfondissement des personnages ainsi que leurs trajectoires potentielles. La partie documentaire est à remonter en grande partie car aucun sens ne transparait vraiment. Les coupures dans les interviews sont très maladroites et entament complétement la cohérence des propos d'Eddie. Faire simple en respectant notamment la chronologie des faits historiques et personnels racontés par Eddie, le chauffeur des Black taxis. La liaison fiction documentaire est encore trop franche et crée trop de contraste narratif avec la fiction : l'impression que certains moments restent plaqués est grande. Ce moment d'évaluation, de mise à distance, a donc été crucial et formateur pour l'équipe, puisqu'il a extrait chacun de sa position de créateur pour le mener dans la peau du spectateur. Comprendre ainsi, que si nous voulons garder le spectateur dans le film, aucune perturbation scénaristique, visuelle et sonore ne doit surgir. De nombreux décrochages ont été observés lors de l'analyse de cette première version. Le gros point faible aussi à ce stade est le manque d'empathie pour les 2 personnages masculins. Ils ne sont pour l'instant que des faire-valoirs d'Emilie et doivent donc être développés, rendus plus humains, plus contrastés, moins mécaniques. C'est d'ailleurs l'une des revendications des acteurs, épaissir leurs personnages et travailler sur leurs motivations. Donc, des séquences de complément (l'univers de bricolage pour Charles avec la fabrication de sa caméra cachée, l'univers politique et d'homme de lettres pour Nicolas) vont être tournés avant notre départ en Pologne, les 12 et 13 juillet, pour que le spectateur puisse rentrer dans leur univers. Des décisions formelles ont été prises : une interview a été coupée car elle ne racontait rien. L'interview d'Eddie à remonter doit être réduite au deux tiers pour ne garder que la substance humaine de son récit et l'histoire forte de Belfast. Le dispositif de double caméra subjective, celle de Nicolas visible et celle de Charles cachée est reconduit mais en y ajoutant une caméra descriptive car à la vision, le procédé est à certain moment indigeste par le spectateur et le déboussole beaucoup trop, faisant parfois trop jeu vidéo. Sur le ressenti de la première partie, un Nicolas / tendu-amoureux-à fleur de peau/, un Charles /attachant-accroc aux filles-inquiétant-double/, une Emilie /insouciante-amoureuse-attachée à son père-brillante-en désir d'émancipation/, il a été décidé d'orienter le scénario de la deuxième partie en Pologne autour de la relation forte entre Nicolas et Charles, d'une trahison à venir (jalousie de Charles-amoureux d'Emilie), d'un grattage du côté du passé de Nicolas, d'un traumatisme possible et de la relation passionnée qu'il a avec Emilie. Tout cela doit justifier son départ pour la Pologne afin de retrouver celle qui l'aime et qui a disparu subitement à Paris. Emilie a une grosse partie de sa famille à Gdansk, les Lukasiewicz. Cette famille est l'histoire de cette ville depuis 1600. L'enquête va mener Nicolas et Charles dans les cercles familiaux d'Emilie en rencontrant ses membres qui ont chacun contribué à l'histoire de la Pologne : 1919-1939/1946-1970/1970-1988/1989-2004/2004 à nos jours. Quête qui va aboutir à la découverte de la demi-soeur d'Emilie, Kasia, une Hackeuse, et à l'homme du 20ème siècle, l'énigmatique père d'Emilie, Tadeus Lukasiewicz. Figure qui va devenir avec les carnets d'Utopie la figure emblématique de la série. Pour enrichir nos échanges et s'imprégner au mieux de notre sujet, nous avons analysé Hunger de Steve MacQueen pour comprendre ce qu'avait vécu Eddie, le héros de notre documentaire, mais aussi, appréhender la richesse scénaristique et formelle d'un film où tout est à l'économie des dialogue et nous aspire à l'intérieur des personnages. Puis commencer à découvrir le cinéma polonais en visionnant All that I love de Jacub Borzuk et les premiers plans de Kieslowki.

Tuesday 25 and Wednesday 26 June, the cinema crew Borders 2013 met in the Cinémas du Palais in Creteil for the resumption of Utopianotebooks 2013 and the preparation of the second part to Gdansk from 14 to 21 July serial. This reset "the cinema sculpture Utopianotebook" was done in two stages. The first time was devoted to the evaluation of the first version of mounting Part 1 tour in Belfast in May and return on errors filming by Thomas Ozoux, director and cinematographer. The second time more on building characters. The documentary part is totally up because it does not make sense, cuts in the interviews and review consistency offers again, while respecting the chronology of historical facts narrated by Eddie, the driver of Black taxis. The docudrama connection is too frank and open too much contrast in the narrative film. This evaluation time distancing was therefore crucial and trainer for the team, as extracted from its position of each creator to lead in the spectator. And for the viewer remains in the film and follow unhindered throughout history, no screenplay disturbance, visual and sound should arise. What has been the case many times in the analysis of this first version. The biggest weakness at this point is the lack of empathy for the two male characters. They are for the time being stooges of Emilie and should be developed, made more human, more mixed, less mechanical. It is also one of the demands of stakeholders, thicken their characters and work on their motivations. So sequences complement (DIY universe for Charles with the manufacture of the hidden camera, the political world and man of letters to Nicolas) will be shot before we left Poland, on 12 and 13 July for the viewer to enter their world. Formal decisions were taken: an interview was cut because it told nothing. The interview Eddie is completely up keeping strong interventions, his experience, his lifeline. The device double subjective camera, the visible and Charles Nicolas hidden but is extended by adding a descriptive camera as the vision, the process can be indigestible by the audience and especially to the story incomprehensible, too close of video game style. On the feeling of the first part, a tight-Nicolas-lovers on edge, a Charles-tying hitch girls-disturbing-double careless-love-attached to his father-in-shining desire for emancipation Emilie it was decided to focus the second part of the scenario in Poland about the strong relationship between Charles and Nicolas, a betrayal to come (jealousy of Charles love with Emilie), a scratch on the side of the past Nicolas' of possible trauma and passionate relationship he has with Emily. All this should justify his departure for Poland to find one who loves and suddenly disappeared in Paris. Emilie was a big part of her family in Gdansk, the Lukasiewicz. This family is the history of this city since 1600. The investigation will lead Charles Nicolas and in family circles Emilie meeting its members who each contributed to the history of Poland 1919-1939/1946-1970/1970-1988/1989-2004/2004 our days. Quest that will lead to the discovery of a half-sister Emily, Kasia, a hacker, and the man of the 20th century, the enigmatic father of Emily, Tadeusz Lukasiewicz. Figure that will be with books Utopia the emblematic figure of the series. To enrich our discussions and soak up the best of our subject, we analyzed Hunger by Steve MacQueen to understand what Eddie had lived, the hero of our literature, but also understand the richness and formal screenplay of a film where everything is to the economy of dialogue and we aspire inside the characters. Then begin to discover Polish cinema viewing of All that I love Jakub Borzuk and the first plans of Kieslowki.

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